Un quoi ? Une prison, crétins !

Gakira descendit de son arbre et attrapa la part que lui tendait Endrik. Elle mangea lentement mais avec un appétit vorace : elle arrachait le pain comme un fauve affamé. Les minutes passèrent et elle mâche de plus en plus lentement, encore plongée dans un demi sommeil.
-Gakira ? Assez en forme ou nous restons ici pour la nuit ? Lui demanda soudain Endrik.
Elle haussa un sourcil interrogateur et tourna la tête vers son visage. Non, il ne se moquait pas.
-Dis-moi, que dirais-tu de voir jusqu'où peu aller les habitants de ce monde ? Leur force ?
Gakira réfléchit en finissant sa bouchée. C'était la première fois qu'il lui laissait la choix. Un instant elle songea à lui envoyer une vanne du genre : <<On fait preuve de galanterie, voyou>>. Mais elle ne voulait pas anéantir cet instant particulier où ils étaient juste deux vagabonds perdus dans le même sac à brin. Une certaine complicité semblait se créer. Etrangement, ce sentiment nouveau submergea Gakira de bien être. Même avec Tom, il n'y avait jamais rien eu d'aussi complice, plutôt une relation de coéquipier ou de "pote qui remplie les trous dans le planning". Elle soupira en finissant son déjeuner et changea de place pour s'appuyer contre le dos d'Endrik. Bizarrement, elle était terriblement fatiguée. Depuis le passage elle se sentait mal en fait. Peut-être que ça lui avait couté de l'énergie ? Mais elle savait qu'elle s'en remettrait vite. Il lui suffisait de bien dormir. En revanche était-elle prête à se lancer dans une quête aux puissances de cette planète. Seule non. Mais partagé une tuerie avec son égal dans la classe des tueurs, ça devrait être vraiment excitant.
- Ce soir on dort et demain on va se chercher des uniformes provocatrices. Ensuite, on se proclame empereurs de ce monde et on fait ce qu'on sait faire le mieux : faire comme bon nous semble, ensemble. Ca te dit ?
Elle lui lança un sourire provocateur et complice mais ses yeux se refermaient tous seuls.

Endrik faillit sursauter, ou du moins perdre sa légendaire froideur quand Gakira s'appuya contre son dos. Pourtant il réussit à rester stoïque pour répondre aux paroles presque murmurés de Gakira. Il pouvait sentir qu'elle aussi faisait des efforts pour ne pas casser cet instant si...étrange.

- Ce soir on dort et demain on va se chercher des uniformes provocatrices. Ensuite, on se proclame empereurs de ce monde et on fait ce qu'on sait faire le mieux : faire comme bon nous semble, ensemble. Ca te dit ?

Un fin sourire apparu sur les lèvre d'Endrik à sa proposition. Bien sur qu'il voulait bien, c'était exactement ce qu'il avait en tête, seule sa pire ennemie pouvait penser comme lui.

-Oh que oui ma très chère Gakira, je suis tout a fait d'accords avec toi, je suis très curieux. Alors dormons. Que l'on montre à toutes ses personnes qui sont les maîtres ici.

Il finit de manger sa part, puis se déclala pour s'appuyer plutôt contre un arbre, faisant attention de ne pas faire tomber Gakira par la même occasion. Il se cala contre le premier tronc venu, ferma les yeux qui luisaient d'amusement pour la farce qu'ils allaient prochainement jouer aux Terriens. Ce qu'il amait cette terre.

Le rêve de Gakira se poursuivit. Endrik lui présentait son sandwich et Gakira le prit sans se vexer d'un cadeau aussi étrange. Soudain, la prison disparut et le roi se retrouve sur un siège dans un jardin, toujours à la regarder avec son éternel sourire quelque peu niais maintenant. Endik lui attrapa la bras et la souleva.
- Gakira, nous sommes les maîtres à présent.
Elle le fixa en clignant des yeux doux et éblouis devant le sourire de son ennemi.
- Ou alors nous sommes des psychopathes.
Il rit :
- Seuls les génies sont considérés comme des fous.
Puis le rêve s'affaissa. Gakira frotta sa joue un peu plus encore sur son oreiller. Elle glissa et grogna en l'attrapant de ses deux bras. Etrange, cela ne semblait pas être un oreiller. Elle cligna des yeux. Il faisait beau. Aussi beau que dans le jardin de son rêve. Elle eut presque envie de vérifier si le roi ne s'y trouvait pas. Elle tendit l'oreille : "boum-boum", "boum-boum" faisait l'oreiller. Elle se leva dans un cri étouffé. Son oreiller n'était autre que le torse d'Endrik. Heureusement, en guerrière qu'elle était elle ne rougit pas et vit qu'il avait les yeux fermés et le souffle tranquille. Il dormait, hourra ! Elle couru presque vers le lavabo de la dernière fois pour se passer de l'eau sur le visage. Ensuite, elle partit faire un petit tour. Une délicieuse odeur flânait d'une boulangerie. Gakira pique quelques croissants et autres pâtisseries dans le dos du pâtissier qui ne sentit même pas sa présence et s'en retourna voir Endrik, son butin dans les bras.

Endrik avait la vague impression que quelqu'un se tenait contre lui le serant fortement en marmonant des mots assez louches:

-Alors...sommes...psychopathes...

Mais quand il ouvrit les yeux il n'y avait rien, surtout pas de trace de Gakira. Il se demanda où elmle avait bien put passé, surtout sans que cela ne le réveille, il avait si bien dormit pour un fois. Cela prouvé qu'il était bien fatigué.Il hésita un court instant à laisser la place à Elana, que celle-ci puisse se dégourdir les jambe au lieu de dormir pendant si longtemps, mais finit par remettre ça à plus tard, pour le moment il s'amusait trop.
C'est à ce moment là qu'il vit Gakira revenir avec les bras chargés de patisseries. Voila le petit déjeuné qui venait à lui. Son ventre gronda de plaisir et lui sourit à Gakira:

-Je me demandais où tu avais bien pu passé, mais quand je vois ce que tu nous ramènes, je ne peux que m'incliner.

Il fit un geste de la main pour l'inviter à s'asseoir à coté de lui, n'ayant pas le courage de ce relever pour le moment. Une si jolie matiné pouvait bien consentir à un grain de paresse non ?

-Je me demandais où tu avais bien pu passé, mais quand je vois ce que tu nous ramènes, je ne peux que m'incliner. Lui lança Endrik.
Gakira ne put s'empêcher de lui sourire en lui tirant la révérence. Il semblait inconscient de ce qui c'était passé. Tant mieux, c'est pourtant elle qui l'avait gardé au chaud cette nuit : quelle horrible pensée ! Elle s'installa comme un chat en lui offrant la moitié de son butin.
Le repas fut royal - en haesia il n'y a que les aristocrates pour acheter les pâtisseries ou les voleurs...
-Bon, je me demande où l'on pourrait se trouver des vêtements. Elle laissa couler un instant avant de reprendre. Et si on allait piquer quelques trucs dans le magasin le plus chics de la ville ?

Endrik se délecté de ses mets si agréable au palet. Il en mangeait assez souvent en Haesia, les volant à droite et à gauche, mais ils étaient bien moins gras et bon.

-Bon, je me demande où l'on pourrait se trouver des vêtements. Gakira laissa couler un instant avant de reprendre. Et si on allait piquer quelques trucs dans le magasin le plus chics de la ville ?

Il releva la tête pour l'observer, un sourire prédateur collé sur le visage:

-Tu as raison ma belle, faisons ça, je ne peux pas me ballader avec des vêtements pareils. Et pourquoi pas une bijouterie en même temps ? Que l'on t'apprète comme une reine ? Une bonne idée non ?

Il bondit sur ses pieds et tendit galament la main pour aider Gakira à faire de même, ils pouvaient tout a fait jouer le rôle de deux nobles en quète de pouvoirs.

Un instant, Gakira fut prise de cours. C'était presque comme dans mon rêve. Il l'appelait "ma belle", était ce la première fois où est ce elle qui s'en rendait compte ? Et sa main qu'il lui tendait avec son sourire ravageur ? Gakira lui sourit et lui prit la main. Il fallait jouer le jeu. Ces rêves lui pourrissaient la vie !
- Mais certainement mon cher et je suppose que nous prendrons les bijoux les plus convoités !
Sur ce, il m'aida à me relever. Sur ma droite, une affiche :
"Paris la ville la plus riche et la plus belle d'Europe !"
- Cela vous dirais, monsieur mon partenaire, d'aller dans cette ville là en dos de dragon ?

Endrik suivit le regard de la belle demoiselle qui lui servait de compagne. L'affiche présentait bien, et il lui semblait avoir entendu Elana parlait de Paris:

-Tout à fait joli demoiselle. Vous ne serez avoir tord. Et rien ne me ferait plus plaisir que de vous accompagner dans le magnifique voyage que vous me proposer. Il n'y a rien de trop beau pour vous.

Il lui fit un baise main, avant de se relever enfin:

-Je vous suis ma chère. Honneur aux dames.

Il s'amusait vraiment beaucoup à parler comme un gentleman, comme les nobles savaient si bien le faire. Il avait appris beaucoup pour pouvoir s'infiltrer dans les résidence et que cela lui serve à présent dans un autre contexte était une nouveauté pour lui.

<<Reste zen, Gakira>>. Elle sourit et appela sa magie. Elle attrapa le poignet d'Endrik et bondit sur un torrent de flamme qui prit rapidement la forme d'un dragon moyen.
- En route monsieur, profitez donc de la vue et du chauffage compris.
Ils s'envolèrent haut pour ne pas être repéré. La tour eiffel na tarda pas à se faire voir. Elle arrêta la bête au dessus et sauta sur la tour. De la haut, ils voyaient tout Paris.
- Avez-vous fait bon voyage, mon beau ? J'espère que votre merveilleux animal au nez sensible sera nous indiquer les meilleurs mets dorés.

Endrik atterit en douceur aux cotés de Gakira, amusé par ses paroles et surtout par les quelques cris qu'il venait d'entendre. Leur arrivé ne c'était pas faite dans la discrétion...

-J'ai adoré se moyen de transport belle demoiselle. Et votre présence n'a fait que rajouter à ma joie. Je puis vous assurer que vous en serait gracieusement remercier par les plus belles pièces, qui j'espère ne feront pas trop pâles figures sur vous face à votre sourire étincelant.

Le petit furet sortit à ce moment là le museau d'une poche d'Endrik, couinant un peu avant de ce calmer. Son propriétaire ne tarda pas à comprendre que la ville regorgé d'or.

-Notre fin nez m'a fait comprendre que nous trouverons notre bonheur ici. Que diriez vous de descendre saluer ces personnes qui commencent à s'amasser au pied de cette tour ?

Gakira lui offrit son sourire le plus carnassier.
- Oh, mais après vous, je vous suivrez n'importe où et ferais n'importe quoi tant que je reste en votre compagnie si précieuse.
Sur ce elle se leva et sauta de l'étage pour atterrir sur le second. Elle attrapa les barres de fer qui formaient la tour et se propulsa loin en avant pour atterrir sur quelque immeuble. Elle s'arrêta net.
- Allez y mon noble ami, la richesse sous toutes ses formes nous attend !

Il l'observa sauter comme un singe, n'ayant aucune peur du vide alors que les personnes en bas hurlaient de terreur pour elle, belle inconnue. Puis elle s'arrêta, l'invitant à le rejoindre, jouant toujours à leur petit jeu, ignorant totalment les cris et l'agitation qu'elle avait provoqué, personne ne pouvait l'entendre de là où elle se trouvait, sauf lui, et heureusement. Ils ne pouvaient pas non plus la voir et devaient croire qu'elle était morte écrasé sur un toit quelqu'onc.
Endrik salua gracieusement, puis avança d'un pas pour se laisser tomber dans le vide, impassible, attendant la bonne occasion. Occasion qui se présenta sous une poutre horizontal. Son bras bougea à toute allure, projettant un grappin qui agripa la poutre, arrêtant sa chute. Il profita de l'élant pour atterir auc coté de Gakira, abandonnant sa corde. Il ne doutait pas que ses accrobaties avaient dû faire évanouir plus d'un fragile Terrien.

-Allons-y ma très chère, avant qu'ils ne viennent troubler notre divertissement. Ne vous ais-je pas promis une parure de bijoux aussi belle que vous l'êtes ?

Il partit d'une allure modéré vers le nord.

<< On se conduit vraiment comme des gamins...>> se désespéra Gakira. Elle suivit néanmoins Endrik à bonne allure sur les hauteurs des immeubles. La tour s'éloignait mais restait imposante. Elle ne put qu'admirer cette œuvre en imaginant un château où l'extérieur serait d'un même art. Mais son château à elle serait beaucoup plus riche avec de l'or et du marbre : elle le valait bien ! Elle soupira devant sa propre vantardise et bondit très haut pour atteindre un bâtiment faisant dont la taille était exagérée. Elle s'arrêta net en découvrant les vitrines de l'immeuble d'en fasse ; des vêtements.
- Je ferais bien un détour !
Elle sauta de l'autre côté sans qu'aucun ne l'aperçoive, absorbé par sa petite vie quotidienne et entra dans le magasin de luxe.

Ils avançaient en silence d'immeuble en immeuble. Endrik était assez interloqué sur le pourquoi de maisons si hautes mais si peu large, vraiment étranges ses Terriens. Ils allaient passé à un autre immeuble quand Gakira dit:

-Je ferais bien un détour moi !

Avant de sauter vers un magasin sans que personne ne la remarque. Il la suivit rapidement en faisant demi tour, remarquant que c'était un magasin de vêtement. Il évita avec une facilité déconcertante la foule qui ne s'interessa même pas un minimum à lui, avant de se faufiller à la suite de Gakira à l'intérieur de la boutique. Là, il resta un instant choqué, des rayons entiers de vêtements s'étalaient sous ses yeux, encore et encore, et il pouvait même voir un escalier qui menait à l'étage. Le bruit dans le magasin était assourdissant et celui-ci était remplit de monde.
Tellement différent de Haesia où chacun avait un habit propre à lui, pas deux pareil dans le monde, fait sur mesure.
Il voyait même plusieures...adolescente ? qui portaient exactement le même tshirt ou le même...jean.

-Belle Demoiselle, je vous propose de se retrouver ici à la fin de nos...courses ? Ainsi nous seront plus discret, même s'ils ne semblent même pas un peu choqué de nous voir armé en pleine foule. Ils sont fous ses Terriens.

Il s'inclina un peu avant de s'éloigner gracieusement, évitant avec souplesse les bambins qui courraient un peu partout sans regarder où ils allaient.

Gakira fit signe à Endrik et bondit comme un chat silencieux à travers les rayons. Les vêtements ne semblaient pas très solides ni à sa convenance. Elle fit le tour du magasin et revint voir ses habits préférés.
Lorsqu'elle revint, elle portait un Tee shirt rouge avec un décolleté sur sa gorge et dans son dos, ultra moulant : embrassant ses formes. par dessus, un gilet noir de coton avec queue de pie et rembourrage de fourrure à l'intérieur. Par dessus des leggins noirs, elle avait mis une jupe souple, qui formait des vagues, rouge. Le tout était complété par des gants de cuir noirs et des bottes de même couleur à talons, habillé de divers boucles gothiques. Son épée reposait entre ses omoplates, cachée sous le gilet et une sacoche de cuir pendait à sa ceinture noire. Elle avait complété sa tenue par un chapeau noir en laine avec petite visière, mise en arrière pour camoufler ses oreilles du froid et retenir sa queue de cheval à l'intérieur, laissant des mèches vermeilles encadrer son visage.
Ainsi, revint-elle au point de rendez-vous.

Endrik en avait un peu marre de tourner en rond, impossible de trouver des vêtements comme il voulait...
Il finit par jetter l'éponge en se disant qu'en s'habillant normalement il passerait encore plus inaperçut. Alors il se trouva un beau jean délavé qui le collait à la peau, un chouette tshirt avec une tête de mort noir, une chemise bleu marine aux manches longues qui cachaient ainsi plusieurs poignards qui se trouvaient sur ses bras. Pour les chaussures fallait pas abusé alors il trouva de chouette bottes noirs tout cuirs qui montaient asses haut où il planqua quelques petites surprises, hésita devant de magnifique gants qu'il finit par empocher, il embarqua un blouson de motard qui finit de lui donner le style mauvais garçon avec ses cheveux long non attachés.
Il ignora quelques regards pour rejoindre Gakira au point de rendez-vous, chopant au passage une paire de lunette de soleil, tout pour le look racaille, manquait plus que la moto.

-Alors, tu as finit Demoiselle ? Pouvons nous aller faire les courses qui concernent les petites babioles brillantes ? Mais avant tout ça...ne suis-je pas à tomber par terre ?

Il fit un tour sur lui même pour laisser Gakira l'admirer alors que des rumeurs commençaient à se faire entendre:

-Regardez, ce qu'ils sont beau.
-Ce sont des manequins ?
-Quelle belle femme.
-Il y avait un évènement aujourd'hui ?

Gakira l'observa sous un œil faussement critique. Les murmures se faisaient de moins en moins contenu.
- Il est vraiment trooop beau.
- Tu crois qu'ils sortent ensemble.
- Ils vont trop bien à deux, en tout cas.
- J'espère qu'ils ne sortent pas ensemble !
- Tu n'oseras même pas lui parler...
- C'est la fille que je vise !
- Je prends le garçon !
Gakira le détailla encore plus :
- En effet, vous êtes très attrayant.
Les fesses musclées d'Endrik étaient particulièrement renversantes sans compter les biceps. Gakira retira sa veste en la tenant par la main droite et la jeta par dessus son épaule droite dans une position de star au naturel.
- Suis-je à votre goût mon cher ? Quels sont les bijoux qui puissent m'égaler ?

Endrik leva un sourcil qui fit s'évanouir plusieurs Parisienne et crier plusieurs autre, alors que nombre garçons, adolescent et homme bavaient sur Gakira. Très amusantes les réactions.

-Humm, je vous trouve absolument ravissante Demoiselle. Et je puis vous dire que nul bijoux ne vous ira mieux que le rubis le plus pur en ce monde, réhaussé d'une pointe de topaze pour vous mettre en valeur.

-Mon dieu, ce qu'ils sont beau.
-Faut que je prenne une photo, pousse toi de là, tu es sur mon passage.
-Hey poussez pas derrière !
-Mais c'est qui c'est deux personnes ? Je ne les ais jamais vu à la télé et des personnes si belle je les aurais immédiatement remarqué !
-Je veux le toucher !
-Tu crois qu'elle accepterai de sortir avec moi ?

-Je pense ma belle Demoiselle que l'on devrait partir avant que cette foule ne perde totalement le contrôle d'elle même et ne veuille nous tuer pour vérifier que nous sommes bien vivant, éblouit qu'ils sont de notre beauté.

Il fit une courbette et tendit la main vers la foule:

-Après vous jolie Demoiselle, je suis sur que votre beauté et votre élégance vous laisseront libre passage, dans une nué de fleur, que vous méritez toutes sans le moindre doute.

Gakira commençais un peu à se lasser des exclamations et des personnes brandissant des petits instruments étranges (téléphones portables ^^). Elle s'avança vers Endrik en balançant des hanches.
- Marchons ensemble mon cher, je me ferais un plaisir de nous sortir de ce guêpier.
Sans plus prévenir, elle passa un bras sous celui d'Endrik et descendit son autre main vers les fesses d'Endrik en un signe possessif. Des filles s'indignèrent mais en réalité elles bavaient d'avantages. Lorsque Gakira se retourna à demi pour lancer un sourire d'une sensualité fatale, tous filles ou garçons restèrent coi et tremblant d'excitation. Ils sortirent l'air de rien, comme un couple si riche qu'ils n'avaient pas trouvé quoi s'offrir dans ce magasin de luxe. Les regards les étouffaient autant qu'ils les accommodaient.
- Allons sans tarder vous trouver quelques saphirs et diamants pour ajouter à votre splendeur...

Endrik souriait narquoisement mais de façon tout à fait noble précisons le, à toutes les personnes qu'ils dépassaient. Ils déclenchaient des mouvements de foules partout où ils allaient, rien de bien discrêt, mais ce n'étais pas ce qu'ils recherchaient, ils auraient justement été suspects en restant discrêt. Qui les rechercheraient dans une telle foule, se promennant tel des stars ? Personne, exactement comme en Haesia il en était sûr:

-Oui, trouvons nous une magnifique bijouterie, comme ils disent ici, je suis sûr qu'il ne doit pas en avoir très loin, je sens Bicors se trémousser dans ma poche.

Il ressera sa prise sur Gakira, alors que le dit furet sauta sur son épaule droite, s'aggripant aux vêtements pour rester en place, reniflant à tout va, le museau en l'air. Un autre sujet d'extase chez les passants. Ils n'avaient pas idée tous, qu'ils étaient en train d'admirer deux personnes dangereuses, celles qui avait été recherché pendant un temps en Angleterre. Non, ils ne voyaient que des manequins.
Soudain Bicors attira l'attention de son maitre sur un magasin un peu plus loin, un immense immeuble d'au moins quatre étages si ce n'était plus, avec un beau tapis rouge à l'entré et des files de voitures qui s'arrêtaient pour laisser des personnes bien habillé descendre. Des gens en noirs, les vigiles, surveillaient étroitement toues les entrés et sortie:

-Voila notre destination ma très cher. Rien qu'aux personnes qui entrent on peut deviner ce qui s'y trouve, surtout en voyant la surveillance.

Il remit les lunettes de soleil qu'il avait enlevé pour mieux voir, puis se dirigea avec Gakira avec tranquilité et assurance vers l'entrée.

Gakira et Endrik entrèrent dans l'immense boutique friquée. Ils allèrent illico vers les bijoux les plus chers. Bien qu'ils soient arrivés dans un magasin réservé aux plus riches, les regards envieux n'arrêtèrent pas. Gakira s'arrêta devant une vitrine de rubis, pierres vermeilles. L'employeur vint lui même les aider :
- Trouvez-vous votre bonheur cher demoiselle, demanda-t-il en bavant légèrement sur les formes de Gakira.
- J'aimerais voir vos rubis et autres bijoux rougeoyants.
- Mademoiselle aime le rouge ? Je vous en prie, dit-il en ouvrant une vitrine.
Gakira choisit quelques bijoux et interrogea Endrik du regard pour qu'il choisisse à son tour.

Endrik observait tout autour de lui les personnes qui se pressaient vers les vitrines, la bave coulant presque le long de leur machoire à cause de leur cupidité. Peu nombreux était les gens qui semblaient vraiment connaisseur, ou ne pas vouloir partir sans payer, ou alors ne pas vouloir épater leur compagne en leur achetant le plus gros diamant.
La mine dégouté, il reporta son attention sur Gakira qui tenait dans sa main plusieurs bijoux, un rictus apparut sur ses lèvres:

-Monsieurs, nous prenez nous pour des imbéciles ?

Sa voix froide convainquit le vendeur avide de lui accorder à lui aussi son attention. Le pauvre vendeur avait crût que ce couple serait le même que les autres, la demoiselle choisissait et l'homme payait sans chercher plus loin.

-Ces rubis ont beau briller de milles feux, ils sont loin de valoir le prix que vous demandez. Soyez gentil et montrez nous ceux que vous cachez je ne sais où dans vos coffres. Une magnifique bague est demandé également. ET je compte bien sur avoir un rabais pour ses choses que vous avez voulu nous refourguer ou je vous attente un procés. Est-ce bien clair mon très cher ?

Le vendeur hocha la tête à toute vitesse et déguerpit pour satisfaire la demande de l'homme si charismatique mais si glacial.
Pendant ce temps Endrik fit disparaitre dans une de ses poches un médaillon avec sa chaine, en argent représentant une clé avec une minuscule pierre émeuraude sur le dessus.

-Alors ma belle, que faisons nous ? Allons nous attendre patiement qu'il nous ramène ce que l'on demande, ou allons nous à sa rencontre pour être sûr qu'il ne nous pigeonne pas à nouveau ?

Gakira leva les yeux au ciel devant les connaissances d'Endrik... sur des cupides et jolis cailloux. Elle remplie ses poches d'une paire de boucles d'oreilles de rubis en fines spirales, un bracelet d'or incrusté de diamants et d'un collier de perles marines translucides.
- Allons donc à sa rencontre pour en prendre encore plus sans nous faire prendre.
Sur ce elle rattrapa le garçon qui ouvrait des tiroirs au fin fond du magasin. Ils y avaient de quoi rendre un prince riche ! Elle appuya son index contre le point sensible de la nuque de l'homme qui tomba à terre sans conscience.
- Servez-vous mon ami, dit-elle à Endrik, c'est moi qui offre maintenant.

Endrik eut un immense sourire devant la réponse de Gakira, ils allaient enfin pouvoir s'amuser dans ce petit bout de pays. Quelle joie.
Il s'étira de tout son long, tel le félin qu'il aurait put être dans une autre vie, avant de tendre la main vers les bijoux, les observant attentivement pour ne prendre que les meilleurs.

-Je vous remercie ma très chère Gakira.

Il s'appropria l'emeraude d'une bague qu'il trouva vraiment sans goût, récupéra aussi un oiseau en or certie de diaments en bracelet, puis accrocha au cou de la jeune femme un fin collier d'or avec un pendentif en forme de flamme en rubis.

-Ceci sera comme un avertissement pour les personnes qui oserons vous approchez GenteDame.

Gakira cligna des yeux en regardant le pendentif. Il était sublime et totalement dans le contexte.
- Je vois que vous avez encore l'œil mon bon ami. L'air impur de ces régions ne vous ont pas effleurer la moindre de vos capacités, je vois.
Elle attrapa des mitaines noires décorés de chaînes de métal blanc serties de petits diamants et fouilla le monsieur en lui prenant tout ses billets qu'elle mis dans sa sacoche. Elle fit demi tour.
- Je vous attend dehors l'ami, je suppose que vous n'en avez pas finis avec tout ses riches qui vous donnerez leur bourse juste pour votre aimable sourire.
Elle sortit sous les sifflements de certains en jouant l'aristocrate malicieuse et intouchable.